Un député socialiste veut à tout prix que soit inscrite dans la loi la lutte contre l’anorexie des mannequins, toujours décriée, jamais combattue. Bel effort (et sans doute quelque peu illusoire) pour protéger contre la maladie et, parfois, contre la mort, ces championnes de la minceur. Il n’empêche que, si certains sont trop maigres, les plus nombreux sont les gros, victimes de leur appétit, mais aussi de la société de consommation qui, malgré la crise, reste fondée sur l’abondance. Je suis donc tenté de croire que, si on préconisait l’anorexie pour les obèses, ils se porteraient mieux. L’équilibre est un idéal prôné dans tous les domaines, du poids personnel au budget, mais il n’est jamais atteint. Un pays totalitaire aura tôt fait de forcer les mannequins à manger la nourriture des adeptes de la grande bouffe et à forcer les gros et gras à regarder les défilés de mode au lieu de déjeûner. Moi-même, qui ai tant de mal à garder la ligne, je voudrais bien être frappé par le syndrome anorexique. Tout ça pour dire que le malheur des uns ferait le bonheur des autres. Et vice versa.
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Françoise Amouroux
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