De nouvelles données présentées lors du congrès annuel de l’EASD* montrent que les jeunes femmes diabétiques de type 1 ont un risque jusqu’à 9 fois plus élevé de décéder par rapport à une population tout venant du même âge.
L’étude menée au Royaume-Uni par le Dr Bob Young s’est appuyée sur les registres officiels du NHS (National Health Service) et a inclus près de 1,4 million de personnes, soit 68 % de l’ensemble de la population diabétique estimée à 2,1 millions pour l’année 2008 ; 49 232 décès ont été enregistrés par ces instances dans la population diabétique et les taux de décès par tranche d’âge ont été comparés au taux de mortalité dans la population générale.
Entre 16 000 et 21 000 morts en excès. Après ajustement pour l’âge, la mortalité totale était 2,5 fois plus élevée chez les diabétiques de type 1 par rapport aux non-diabétiques et 1,5 pour le diabète de type 2, soit 16?000 décès supplémentaires dans la population malade. Les auteurs estiment cependant que ce nombre est en deçà de la réalité, puisque bon nombre de cas de diabète ne sont pas diagnostiqués, et qu’il s’agirait plutôt de 21 000 décès en excès.
Logiquement, le surcroît de mortalité s’estompe avec l’avance en âge. Les écarts les plus élevés s’observent chez les femmes diabétiques de type 1 âgées de 15 à 34 ans qui ont un risque 9 fois plus élevé que leurs contemporaines non diabétiques, et de 6 fois plus élevé pour le diabète de type 2.
Chez les hommes, le surrisque est moindre, de 4 pour le diabète de type 1 et de 3,6 pour le DT2.
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