L’Association française pour l’étude du foie (AFEF) s’engage pour que l’hépatite C soit éradiquée dans les dix ans à venir, soit en 2025. Pour y parvenir, l’AFEF publie aujourd’hui les indications prioritaires de mise sous traitement, les parcours de soins et les modalités de suivi des patients guéris. L’association préconise de traiter les patients présentant une fibrose modérée à sévère, ou des atteintes extra-hépatiques, mais aussi ceux infectés par un génotype 3, co-infectés par le VIH ou le VHB, en attente de transplantation d’organe, ainsi que les malades souffrant d’une fatigue invalidante. Le traitement doit être administré, quelle que soit la sévérité de la fibrose, chez les patients à risque élevé de transmission du VHC, incluant les usagers de drogues, les homosexuels avec pratiques sexuelles à risque, les patients incarcérés, les hémodialysés, les professionnels de santé et les femmes désirant être enceintes.
Grâce à l’arrivée de nouveaux médicaments, c’est la première fois qu’on peut guérir une maladie chronique comme l’hépatite C en seulement trois mois, sans effets secondaires sévères. La France est en avance par rapport aux autres pays européens car elle est la seule à disposer des sept molécules d’antiviraux d’action directe (AAD) qui, en association, permettent de guérir la très grande majorité des patients. « En 2014, nous avons traité et guéri en France 14 000 patients par ces nouvelles molécules ; en 2015, ce seront sans doute plus de 15 000 patients qui en bénéficieront », se félicite le Pr Victor de Ledinghen, secrétaire général de l’AFEF.
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