Une pensée qui influe sur notre physiologie. Voilà ce qu'ont récemment tenté de vérifier des chercheurs marseillais (CNRS et l'université d'Aix-Marseille). Ils ont ainsi montré que le sens d'un mot était suffisant pour déclencher une réaction involontaire dans nos yeux. En pratique, les yeux d'une soixantaine de personnes ont été observés pendant qu'ils lisaient ou entendaient des mots parmi un catalogue de 121 vocables, certains relatifs à la lumière (soleil, jour, briller), d'autres dont le sens est associé à l'obscurité (nuit, noir) et des mots témoins, comme des noms d'animaux. Les résultats de leurs travaux, parus en juin dans la revue scientifique « Psychological Science », montrent que les mots associés à la lumière font se rétracter les pupilles, tandis que les mots « ténèbres » ou « obscurité » provoquent une mydriase. L'effet observé augmente lentement et graduellement et atteint son pic entre une et deux secondes après la lecture ou l'audition du mot, décrivent les auteurs qui suggèrent que des images mentales des mots lus ou entendus seraient donc créées automatiquement par notre cerveau. Les images mentales plus fortes que la lumière ? Une autre façon de dire que les yeux sont le miroir de l'âme.
Avec l'AFP.
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