Employé à microdoses, le LSD pourrait être efficace dans les maladies mentales.
Cette découverte n’a rien d’hallucinant. Administré à faible dose, l'acide lysergique diéthylamide, ou LSD, pourrait être utilisé contre la dépression ou l’anxiété.
Une étude va être menée par la fondation Beckley avec le soutien de l’Imperial College de Londres. Elle consiste à mesurer, pendant quatre jours, l'activité cérébrale d'une vingtaine de personnes jouant au jeu de Go et pratiquant une série de tests, alors qu'elles ont reçu des doses de 0, 10, 20 ou 30 microgrammes de LSD (sans effet hallucinogène). L’imagerie cérébrale (IRMf) permettra de visualiser l’accroissement de la connectivité du cortex visuel avec d’autres zones du cerveau.
L’objectif est d’établir dans quelle mesure l’usage du LSD augmente la faculté de reconnaissance des formes de manière intuitive ainsi que la créativité, comme l’affirment certains usagers récréatifs.
Si l’observation des mécanismes d’action du LSD sur le cerveau n’est pas nouvelle en neurosciences, c’est en revanche la première fois que ses effets à microdoses seront étudiés de manière scientifique avec des protocoles rigoureux. Afin de mener ces expérimentations de manière indépendante, la fondation Beckley a lancé un appel au financement participatif.
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