La peau très sensible des bébés et des enfants se caractérise par un seuil de tolérance abaissé et une réaction exacerbée à des agressions habituellement bien tolérées par une peau normale.
Les facteurs déclencheurs peuvent être d'ordre mécanique (matières synthétiques de certains vêtements, voire la barbe du papa), chimique (présence de détergents, savons, eau calcaire) ou climatique (chaleur, froid, vent, humidité). Cette hypersensibilité se manifeste par des rougeurs (72 %) une sécheresse (67 %) ou par des signes plus invisibles sources d'inconfort au quotidien comme des démangeaisons (38 %) ou des picotements (25 %). Jusqu'à aujourd'hui, aucun essai clinique n'avait mis en évidence les caractéristiques de la peau très sensible chez le bébé.
Dans le cadre de son programme E.v.e.i.l.s., Mustela a procédé en deux étapes. « Une première étude épidémiologique internationale a été conduite dans cinq pays, dont la France, sur plus de 8 300 enfants et bébés avec le concours de 483 pédiatres. Une autre étude exploratoire in vivo, unique au monde, a été menée auprès de 97 bébés dès l'âge de trois mois, indique Gaëlle Bellemère, responsable innovation du laboratoire Expanscience. Ces deux études ont permis de mesurer la prévalence de ce type de peau, ses signes distinctifs, sa physiologie et ses besoins spécifiques par rapport à un groupe de bébés ayant une peau normale. » Les résultats montrent que les signes invisibles sont plus fréquents et durent plus longtemps, et que la perception sensorielle et le potentiel inflammatoire sont exacerbés. Par rapport au groupe peaux normales, on observe une augmentation des marqueurs de l'inflammation protéique, une réponse plus importante et déséquilibrée de l'inflammation lipidique et une altération de l'inflammation neurogène et vasculaire. En revanche, le microbiote reste équilibré.
Naturalité et sécurité
La peau très sensible a des besoins précis liés à sa physiologie et il est important de savoir la différencier d'une peau sèche ou atopique. Le Dr Clarence De Belilovsky, dermatologue conseil du laboratoire, apporte les précisions nécessaires : « la peau sèche est rêche avec une fine desquamation, elle peut peler occasionnellement. La peau à tendance atopique présente un prurit, des plaques rouges, des squames avec une alternance de poussées d'eczéma et d'accalmies, le microbiote est désorganisé. La peau très sensible est sèche, elle surréagit aux différents stress par des crises de rougeurs et de démangeaisons qui peuvent durer plusieurs minutes ou plusieurs heures. » Elle doit être apaisée immédiatement et durablement et exige des produits de soins qui agissent au cœur de l'épiderme pour limiter les réactions neurogènes et l'inconfort.
Fort de ces dernières découvertes, Mustela lance la première gamme pour la peau très sensible et intolérante du bébé et de l'enfant dès la naissance. Avec sa couleur distinctive rouge, elle s'inscrit dans la nouvelle segmentation des produits de la marque par type de peau. Les formules sont sans parfum et ont fait l'objet de plus de 450 tests tout au long du développement de chacun des produits de la gamme. Les ingrédients ont été sélectionnés pour leur naturalité (98 %), leur pureté et leur parfaite affinité avec la peau de bébé, sous le contrôle d'un expert toxicologique indépendant. Les actifs ont été développés par les laboratoires Expanscience. Le perseose d'avocat, produit socle des formules Mustela, s'est imposé pour renforcer la barrière cutanée, garantir l'hydratation et préserver la richesse cellulaire de la peau. Il est associé à un extrait de schizandra (un fruit naturel de la famille des magnoliacées), sélectionné pour son efficacité apaisante sur les rougeurs. La gamme se compose de deux soins, une crème hydratante visage et un lait corps, d'un gel lavant corps et cheveux, et pour la toilette, d'une eau nettoyante sans rinçage et de lingettes nettoyantes visage et siège.
D'après une conférence de presse de Mustela.
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