LES NAISSANCES prématurées deviennent un problème de santé publique majeur : 7 % des naissances sont prématurées en France et ce chiffre est en constante augmentation. Les causes sont multiples : l’âge avancé de la mère (l’âge moyen de la première grossesse étant en moyenne de plus de 30 ans), l’augmentation du surpoids maternel, le tabagisme féminin, l’assistance médicale à la procréation, facteur de risque de grossesses multiples. « De nombreuses recherches sont effectuées pour identifier la nutrition optimale à donner aux prématurés pendant la période hospitalière, mais aussi pendant les deux premières années de vie correspondant à la phase de croissance la plus rapide de l’enfant. Des erreurs nutritionnelles pendant cette période cruciale peuvent induire un risque accru de maladies métaboliques (diabète, obésité, ostéoporose…) et cardio-vasculaires à l’âge adulte », souligne le Pr Umberto Simeoni, spécialiste de la nutrition infantile.
Si le lait maternel demeure la meilleure alimentation, le lait Pré Gallia, dont la formule est inspirée de la composition du lait maternel, permet d’accompagner la croissance et le développement du nourrisson prématuré ou de petit poids de naissance. Dans cette assistance auprès des plus fragiles, le Laboratoire Gallia a développé des partenariats avec des sociétés savantes, notamment avec la Société française de médecine périnatale, dédiée à la recherche et la prise en charge des nouveaux nés. Le laboratoire est également membre fondateur de l’association SOS Prema, qui mène des actions de soutien, d’accompagnement et d’informations aux parents d’enfants prématurés (www.sosprema.com). Parallèlement le Laboratoire Gallia est partenaire, depuis 2011, de la Fondation Prem Up (www.premup.org), à l’origine de programmes de recherche innovants sur la prématurité, ses causes, sa prise en charge, et sur les enjeux de la nutrition de demain. Parmi ces recherches, on relève des études récentes qui montrent que, avant même la conception, la santé de la future maman, son alimentation et son hygiène de vie peuvent se répercuter sur le bébé à venir. « La nutrition et le mode de vie des parents sont à même de créer sur les ovules et les spermatozoïdes une empreinte génétique qui va marquer l’enfant. Des variations même modestes de l’environnement périnatal peuvent jouer un rôle sur la santé future du bébé, sur son comportement général, ses affects… », précise le Pr Simeoni. Ainsi, une souffrance fœtale entraîne un petit poids de naissance, et l’enfant « en manque » a plus de risque de développer un surpoids, une HTA ou un diabète à l’âge adulte. « Ces connaissances nouvelles sur la grossesse et la naissance sont une vraie révolution », ajoute-t-il.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques