Le 17 février, « Le Figaro » racontait l’histoire du petit Naji Miraoui. Né en septembre 2014, le nourrisson souffre d’une maladie congénitale rare, un chylothorax. Il s’agit d’un épanchement de liquide lymphatique dans la cavité pleurale qui met l’enfant en détresse respiratoire et peut entraîner la mort.
Les soins sont pris en charge à 100 % dans le cadre d’une affection de longue durée. Le traitement comprend la prise de lait Monogen, un aliment diététique. Après trois mois en réanimation et plus d’un an de soins, Naji est sauvé.
Mais la belle histoire se transforme en cauchemar financier. Le CHU de Nantes ne parvient pas à se faire rembourser par la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de Loire-Atlantique et envoie alors la facture aux parents, soit 9 000 euros pour plus d’un an de lait Monogen.
Pourquoi ? Parce que les praticiens nantais n’ont pas coché la bonne case dans la demande de prise en charge envoyée à la CPAM. Et leurs demandes de correction sont restées vaines. La solution proposée aux parents par l’assurance-maladie était de faire appel à l’aide sociale de l’assurance-maladie qui pourra, ou non, les aider financièrement…
Deux jours après la médiatisation de cette histoire ubuesque par « Le Figaro », la situation s’est soudainement débloquée pour la famille Miraoui. « La CPAM de Loire-Atlantique a assuré qu’elle allait elle-même engager les démarches administratives pour faire une demande de recours dérogatoire et exceptionnelle pour que la totalité du traitement puisse être prise en charge », se réjouit le quotidien. Une preuve que la médiatisation peut aussi avoir des effets bénéfiques.
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