LES PREMIERS SITES de l’oncopole ont ouvert en 2009, suivis depuis par de nombreux bâtiments privés et publics. Les Laboratoires Pierre-Fabre ont ouvert leur institut de recherche en 2010, regroupant 600 cliniciens, pharmaciens et chercheurs. Sanofi, déjà présent sur le site, a construit deux bâtiments supplémentaires. Est également sorti de terre l’Institut des technologies avancées des sciences du vivant (ITAV) Centre Pierre-Potier, ainsi qu’un pôle de recherche publique mobilisant 300 membres du CNRS, de l’INSERM et de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier. D’autres chantiers de construction sont en cours, c’est le cas du Centre de recherche en cancer de Toulouse (CRCT) ou de l’Institut universitaire du cancer (IUC). Au final, l’oncopole de Toulouse comprendra 330 000 m2 de nouveaux bâtiments, sur un terrain de 220 ha, 3 200 personnes travailleront sur son site dès 2014, dont 800 chercheurs publics et privés et 1 200 acteurs de santé.
Ce projet a fait l’objet d’un milliard d’euros d’investissements publics (46 %) et privés (54 %). « En 2008, j’ai gagné les élections municipales à Toulouse en rupture avec 37 années de droite au pouvoir. Pour autant je reconnais l’idée lumineuse de M. Douste-Blazy, d’avoir saisi l’opportunité du premier plan cancer lancé par le président de la République, Jacques Chirac, pour créer une synergie dans la lutte contre cette maladie », souligne Pierre Cohen, maire de Toulouse et président de l’oncopole.
1 000 nouveaux cas par an.
2013 est une année importante puisque tous les sites de l’oncopole devraient être opérationnels d’ici à la fin de l’année, ce qui coïncidera avec le lancement du 3e plan Cancer, comme l’a annoncé le président de la République. Il se décline sur quatre années et selon quatre axes essentiels : lutte contre les inégalités d’accès aux soins, recherche, formation, prévention. C’est dans cet esprit que l’Association Oncopole de Toulouse s’investit dans la Journée mondiale de lutte contre le cancer, qui se tient ce lundi 4 février, avec trois tables rondes animées par des personnalités issues des structures parties prenantes de la création et de l’animation de l’oncopole. Trois tables rondes placeront le patient au centre des débats : le patient au cœur de la recherche, au cœur du soin, au cœur de l’accompagnement.
« Au 1er janvier 2014, l’oncopole sera en mesure d’accueillir ses premiers patients. L’institut universitaire du cancer (IUC) est le cœur du réacteur du site, car c’est là que seront accueillis les malades, et les chercheurs qui travailleront à lutter contre la première cause de mortalité. Le cancer compte 1 000 nouveaux cas par an ! », rappelle Benjamin Gandouet, directeur de l’Association Oncopole de Toulouse. En effet, l’Institut de veille sanitaire (InVS) note une augmentation du nombre de cancers. Près de 145 000 personnes meurent des suites de leur cancer chaque année en France métropolitaine.
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