Un cas de démence sur trois pourrait être évité en réduisant neuf facteurs de risque de développer la maladie, selon une étude publiée dans le « Lancet ».
On peut agir dès l’enfance, puis tout au long de la vie, pour réduire facilement le risque de démence de 35 % en réduisant neuf facteurs de santé et de style de vie, selon un rapport publié dans le « Lancet », qui modélise l'impact de ces neuf facteurs à divers stades de l'existence.
Les trois facteurs les plus courants étant l’éducation, l’audition et le tabagisme. Ainsi, si tous les enfants poursuivaient des études secondaires, le nombre total de démences serait réduit de 8 %, selon l’estimation des chercheurs. Ensuite, préserver l’audition des personnes de 45-65 ans, en leur offrant une prise en charge adaptée, permettrait de réduire le nombre de cas de 9 %. Et l’arrêt du tabac chez les plus de 65 ans réduirait les cas de 5 %.
La limitation d'autres facteurs permettrait également de réduire le nombre de démence, de façon moins marquée : chez les 45-65 ans, il faudrait traiter l’hypertension artérielle (réduction de 2 % des cas de démence) et l’obésité (1 %). Chez les plus âgées, au-delà de 65 ans, il s'agit de lutter contre la dépression (4 %), de l'inactivité physique (3 %), l'isolement social (2 %) et le diabète (1 %). Au total, en, éliminant ces neuf facteurs de risque, on pourrait éviter 35 % des démences, dont la maladie d’Alzheimer.
Et ce pourcentage serait sans doute plus élevé si les chercheurs avaient pris en compte la prise d'alcool et l'alimentation ! Le professeur Gill Livingston (University College de Londres, Royaume-Uni), auteur principal de l’étude appelle ainsi à adopter « une approche plus large de la prévention de la démence » pour limiter les cas de démence dans le monde.
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