Depuis son autorisation en Europe en 1994, l’aspartame a régulièrement été accusé, notamment, de stimuler l’appétit, à l’origine paradoxalement d’une prise de poids, ou encore de provoquer des tumeurs du cerveau. Des évaluations successives ont été réalisées par le Comité scientifique de l’alimentation humaine de la Commission européenne (CSAH) en 1985, en 1989, en 1997, en 2002 et ont conclu à l’innocuité de la substance. Ainsi, à la suite d’une étude qui avait, en 1995, évoqué une possible relation entre l’augmentation de la fréquence des tumeurs du cerveau et la consommation, le CSAH s’était prononcé en 1997 et en 2002, concluant qu’il n’existait aucune preuve d’un lien entre aspartame et tumeurs du cerveau. La dose journalière admissible établie à 40 mg/kg de poids corporel était maintenue, une dose retenue par les États-Unis où la FDA (Food and Drug Administration) a aussi procédé à différentes évaluations en 1981, 1983, 1998 et 2007.
De nombreuses évaluations
Publié le 20/01/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2804
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