On le sait, les recommandations préconisent de traiter les patients souffrant de diabète de type 2 (DB2) par des antidiabétiques oraux (ADO), supprimant la production de glucose par le foie.
Pourtant, une étude pilote, randomisée et contrôlée, conduite par des endocrinologues de l’université de l’Ohio, ayant inclus 23 adultes récemment diagnostiqués comme atteints de ce type de diabète, a montré qu’un traitement précoce par insulinothérapie était aussi efficace après 15 mois qu’un traitement par ADO : le taux d’HbA1c est en effet passé de 10,1 % à 6,7 % sous insuline vs 9,9 % à 6,8 % chez les patients sous ADO, sans effet secondaire particulier - notamment sans hypoglycémie. Les sujets sous ADO ont pris du poids, alors que ceux sous insuline ont perdu entre 2 et 3 kg.
Le Pr Jay Shubrook, connu pour son regard novateur sur le diabète, souligne que cette stratégie a pour elle divers avantages : sa bonne tolérance et le fait qu’elle suscite une production physiologique d’insuline en protégeant les cellules bêta du pancréas et en stimulant leur redifférentiation. Malgré sa faiblesse statistique, cet essai pourrait bien ouvrir la voie à un nouveau regard sur la prise en charge précoce du diabète.
Diabète de type 2
De l’insuline dès le diagnostic ?
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Publié le 22/10/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3210
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