Trois entités, l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) seront regroupées dès le 1er mai en une seule et même instance, l’Agence nationale de santé publique (ANSP).
Prévue par la loi santé, cette nouvelle agence a pour objectif « de consolider le système national de veille et de surveillance sanitaire ». C’est ainsi qu’elle réunira sous le même toit les missions d’observation épidémiologique et de surveillance de l’état de santé de la population, de veille des risques sanitaires, de promotion de la santé et de réduction des risques pour la santé, ainsi que le développement de la prévention et de l’éducation pour la santé. De même, elle sera chargée de la préparation de la réponse aux menaces, alertes et crises sanitaires, tout comme du lancement de l’alerte sanitaire.
À la différence des autorités chargées des produits de santé (ANSM), de la gestion des risques (ANSES) ou des pratiques (HAS), l’ANSP sera tournée vers la population dont elle sera chargée de mieux connaître, expliquer, préserver, protéger et promouvoir la santé.
Cette centralisation des compétences et des pouvoirs s’inspire du modèle britannique des Centers for disease control and prevention, du Public health England ou encore de l’Institut national de santé publique du Québec. L’ANSP sera placée à titre transitoire sous la direction de l’actuel directeur général de l’InVS.
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