C’ÉTAIT le 9 octobre dernier. Amber Miller, 27 ans, bouclait le marathon de Chicago en 6 heures et 25 minutes. Pas de quoi pavoiser, me direz-vous. Surtout lorsque l’on sait que la gagnante de l’épreuve a parcouru la même distance en moins de 2 heures 20 minutes ! Si Amber Miller a pratiquement volé la vedette à la championne, c’est qu’elle a mis au monde un joli bébé de 3,5 kg à peine 7 heures après son exploit. « Quelques minutes après l’arrivée, les contractions étaient plus fortes qu’à l’habitude et j’ai compris ce qu’il se passait. Quand elles sont devenues régulières, on a pris un sandwich et on est parti à l’hôpital », a-t-elle expliqué. Cette coureuse de l’extrême, qui participait à son huitième marathon, avait reçu en bonne et due forme l’autorisation de son médecin de s’aligner au départ. Seule condition : alterner à part égale la marche et la course à pied. À quelques heures près sa petite fille a bien failli devenir la plus jeune participante du monde à un marathon…
À l’autre bout de l’échelle des âges, c’est un autre exploit que le marathonien Fauja Singh, britannique d’origine indienne, a réalisé. En un peu plus de temps que la maman coureuse - 8 heures, 25 minutes et 16 secondes -, l’homme âgé de 100 ans a gagné sans douleur sa place dans le fameux livre Guiness des records. Le secret de cette endurance hors du commun ? « Une certaine philosophie de la vie qui consiste à éviter le stress et le contact avec les personnes négatives, mais aussi un régime riche en curry et en gingembre. » La « tornade en turban », comme l’ont surnommé ses admirateurs, a été « nominé » pour porter le flambeau lors du relais pour les Jeux Olympiques 2012 de Londres.
En matière d’hygiène de vie, Joe Damico, 36 ans, ferait peut-être bien de prendre conseil auprès du sage centenaire. En mars dernier, cet autre marathonien s’est en effet administré un étonnant régime en guise de préparation au marathon de Los Angeles. Pendant le mois qui a précédé l’épreuve, l’Américain a pris régulièrement ses 3 repas quotidiens au fast-food du coin. « Même pas peur ! » aurait pu lui répondre Kelly Gneiting qui s’est lui aussi aligné au départ du marathon de Los Angeles. Ce lutteur de sumo, pesant près de 200 kg, a mis 9 heures, 48 minutes et 52 secondes pour franchir la ligne d’arrivée. « J’ai vraiment beaucoup souffert lors des huit derniers kilomètres. Mais je me suis dit, même si je dois ramper pour terminer, je vais le faire », a-t-il déclaré après avoir repris son souffle. Pourquoi ces coureurs de l’extrême imposent-ils de telles épreuves à leur corps ? Difficile de répondre. Sans doute, le corps a ses raisons que la raison ignore.
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Françoise Amouroux
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