Les questions clés de l’interrogatoire : à quel moment se produisent les remontées acides ? Sont-elles favorisées par le fait de se pencher en avant ? Depuis combien de temps sont-elles apparues ? Combien de fois, par semaine, par mois ? Quel est votre poids ? Êtes-vous parfois/souvent enroué le matin au réveil ? Dormez-vous bien ; avez-vous des accès de somnolence durant la journée ? Suivez-vous un traitement médicamenteux (anticholinergiques, dérivés nitrés, inhibiteurs calciques…) ?
Chez le jeune enfant, les régurgitations sont très fréquentes, mais leur disparition ne signifie pas forcément la guérison du RGO, qui peut se prolonger des années, y compris jusqu’à l’âge adulte, avec des symptômes différents selon l’âge.
Les symptômes à rechercher chez l’enfant : régurgitations, vomissements, pleurs fréquents/irritabilité, hoquets répétés, retard de croissance.
L’interrogatoire du sujet suffit quand il a moins de 50 ans, si les signes sont typiques et en l’absence de signe d’alarme : dysphagie, anémie, amaigrissement.
Des examens complémentaires sont parfois nécessaires dans les cas suivants : après 50 ans ; symptômes de RGO traités qui rechutent ; symptômes de RGO résistants au traitement ; symptômes de RGO associés à des signes d’alarme (amaigrissement, atteinte de l’état général…) ou symptômes atypiques.
Ces examens sont représentés par :
- L’endoscopie oeso-gastro-duodénale avec ou sans biopsies (endoscopie normale dans 20 à 30 % des cas), qui permet de rechercher une éventuelle œsophagite peptique (inflammation de l’œsophage avec des érosions et des ulcérations de la paroi interne de l’œsophage), de gravité variable et pouvant être la cause d’un endo-brachy-œsophage, ainsi qu’une anomalie associée représentée par une hernie hiatale.
- La pH-métrie œsophagienne, au moyen d’une sonde (nasale). Celle-ci mesure la présence d’acide dans l’œsophage. Elle permet d’enregistrer les épisodes de reflux et la concordance éventuelle avec les symptômes ressentis par le patient. Cet examen est intéressant pour rapporter des signes cliniques atypiques à un RGO ou en cas de résistance au traitement médical habituel.
Parfois il y a intérêt de coupler cet examen à une impédancemétrie œsophagienne.
D’autres examens sont plus rarement effectués, comme un transit œsophagien baryté pour voir certaines anomalies de l’œsophage (hernie hiatale, sténose œsophagienne) et la manométrie œsophagienne (avant un traitement chirurgical).
Le traitement a pour but de soulager le patient et d’éviter les complications.
Dans un grand nombre de cas on ne traite pas la cause du reflux (comme une hernie hiatale) ; ainsi, la récidive survient-elle fréquemment dès l’arrêt du traitement. Toutefois le traitement peut être proposé pour de très longues périodes.
Celui-ci met à profit des mesures hygiéno-diététiques, des traitements anti-acides et/ou anti-sécrétoires.
Un suivi s’impose, dont la nature et la périodicité dépendent de l’âge et du contexte.
Chez le jeune enfant, les régurgitations sont très fréquentes, mais leur disparition ne signifie pas forcément la guérison du RGO, qui peut se prolonger des années, y compris jusqu’à l’âge adulte, avec des symptômes différents selon l’âge.
Les symptômes à rechercher chez l’enfant : régurgitations, vomissements, pleurs fréquents/irritabilité, hoquets répétés, retard de croissance.
L’interrogatoire du sujet suffit quand il a moins de 50 ans, si les signes sont typiques et en l’absence de signe d’alarme : dysphagie, anémie, amaigrissement.
Des examens complémentaires sont parfois nécessaires dans les cas suivants : après 50 ans ; symptômes de RGO traités qui rechutent ; symptômes de RGO résistants au traitement ; symptômes de RGO associés à des signes d’alarme (amaigrissement, atteinte de l’état général…) ou symptômes atypiques.
Ces examens sont représentés par :
- L’endoscopie oeso-gastro-duodénale avec ou sans biopsies (endoscopie normale dans 20 à 30 % des cas), qui permet de rechercher une éventuelle œsophagite peptique (inflammation de l’œsophage avec des érosions et des ulcérations de la paroi interne de l’œsophage), de gravité variable et pouvant être la cause d’un endo-brachy-œsophage, ainsi qu’une anomalie associée représentée par une hernie hiatale.
- La pH-métrie œsophagienne, au moyen d’une sonde (nasale). Celle-ci mesure la présence d’acide dans l’œsophage. Elle permet d’enregistrer les épisodes de reflux et la concordance éventuelle avec les symptômes ressentis par le patient. Cet examen est intéressant pour rapporter des signes cliniques atypiques à un RGO ou en cas de résistance au traitement médical habituel.
Parfois il y a intérêt de coupler cet examen à une impédancemétrie œsophagienne.
D’autres examens sont plus rarement effectués, comme un transit œsophagien baryté pour voir certaines anomalies de l’œsophage (hernie hiatale, sténose œsophagienne) et la manométrie œsophagienne (avant un traitement chirurgical).
Le traitement a pour but de soulager le patient et d’éviter les complications.
Dans un grand nombre de cas on ne traite pas la cause du reflux (comme une hernie hiatale) ; ainsi, la récidive survient-elle fréquemment dès l’arrêt du traitement. Toutefois le traitement peut être proposé pour de très longues périodes.
Celui-ci met à profit des mesures hygiéno-diététiques, des traitements anti-acides et/ou anti-sécrétoires.
Un suivi s’impose, dont la nature et la périodicité dépendent de l’âge et du contexte.
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