Le syndicat de chirurgiens Le Bloc et celui des urgentistes de l’hospitalisation privée (SNUHP) ont suspendu leur grève, hier mercredi, pour se rendre « disponibles » en cas d’urgence. Après l’attentat meurtrier qui a décimé la rédaction de « Charlie Hebdo » hier matin, et l’activation du plan Vigipirate au niveau « alerte attentat », Le Bloc a en effet appelé « tous les chirurgiens et anesthésistes libéraux à suspendre le mouvement d’arrêt d’activité et à être immédiatement disponibles (…) Les praticiens ont été prévenus par SMS de cette décision ». Le SNUHP a pris la même décision en fin de journée : « Le débordement des services d’urgences publiques en France d’une part, et le climat d’angoisse généré par l’attentat perpétré contre le journal Charlie Hebdo d’autre part, appellent à la solidarité nationale pour ne pas générer un stress supplémentaire à la population française. » De son côté, le président de la Fédération des médecins de France (FMF), Jean-Paul Hamon, suggère de reporter la manifestation des professions libérales, prévues le 22 janvier, après les vacances de février, « compte tenu du contexte lourd actuel » et parce qu’aujourd’hui les revendications des médecins « paraissent dérisoires par rapport au drame que la France vient de connaître ».
Par ailleurs, l’hebdomadaire « Le Généraliste » indique que Patrick Pelloux, président de l’Association médicale des urgences du Havre (AMUH) a échappé à l’attentat de Charlie Hebdo. « Retenu par d’autres obligations, l’urgentiste n’avait pu se rendre à la conférence de rédaction de l’hebdo satirique pour lequel il assure régulièrement une chronique « Histoire d’urgences » (…) Il se serait néanmoins rendu rapidement sur les lieux pour aider aux premiers secours ».
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