Les difficultés liées à un cancer sont aggravées par les disparités géographiques ou socio-économiques, d’après une étude de l’Institut national du cancer (INCa). Réalisée en 2012 auprès de 4 349 personnes atteintes d’un cancer depuis deux ans, elle montre que les premières inégalités apparaissent dès que la maladie frappe. Les retards de diagnostic sont ainsi plus importants chez les personnes âgées ou vivant en milieu rural, mais aussi chez les travailleurs indépendants. Du fait de ces retards, le taux de survie est plus court, la qualité de vie physique est moins bonne et les risques de rechute sont plus élevés. La qualité de vie dépend également du type de cancer, en particulier de sa localisation, car les symptômes comme la fatigue ou la douleur peuvent être très variables : 30 % des patients atteints d’un cancer de la prostate ou d’un mélanome souffrent de fatigue, contre 70 % pour un cancer du poumon, de la thyroïde ou du rein. De plus, la gravité du cancer aggrave aussi les inégalités, car le taux de maintien dans l’emploi deux ans après le diagnostic est de 89 % pour les cadres et de 74 % pour les ouvriers en cas de bon pronostic. Il tombe à 48 % et 28 % respectivement, pour les cancers de mauvais pronostic. Enfin, 10 % des personnes interrogées, en majorité des femmes et des jeunes, affirment avoir été victimes de discriminations liées à leur maladie.
Cancer : les inégalités sociales et géographiques influent sur la maladie
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Publié le 10/06/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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