Face à la surprescription de benzodiazépines (BZD), le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) vient d'émettre une série de recommandations.
Le conseil scientifique du CNGE rappelle en premier lieu que les BZD et apparentés « sont indiqués dans les troubles anxieux et les troubles du sommeil pour une durée limitée » et que « la balance bénéfices risques n'est pas favorable en cas d'utilisation régulière de plus de 3 mois ».
D'autant qu'un usage prolongé peut être à l'origine d'accidents de la voie publique, de chutes, d'addiction et de toxicomanie, de détournement d'usage, de soumission chimique, de syndromes de sevrage et de troubles cognitifs.
C'est pourquoi le CNGE préconise de limiter la prescription initiale de BZD et apparentés et de préférer des thérapeutiques non médicamenteuses validées dans la prise en charge du sommeil.
Il insiste par ailleurs sur une véritable prise en charge de l'arrêt des BZD avec des stratégies combinées : psychothérapie, intervention pharmacologique, suivi coordonné.
Le CNGE ajoute que des mesures d'intervention brève, de type consultation dédiée ou remise d'une lettre au patient, ont également montré leur efficacité dans le sevrage.
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