Des pharmaciens varois exerçant à proximité de salles de sport lancent l'alerte sur les dangers des anabolisants et des traitements associés.
Pour atténuer les effets indésirables liés à la prise d'anabolisants, certains adeptes du culturisme s'automédiquent avec des produits détournés de leurs indications.
Anti-inflammatoires, cortisone, antalgiques, bêtabloquants, diurétiques, ou encore médicaments de la dysfonction érectile, ces accros de la gonflette prendraient jusqu'à 10 médicaments différents par jour. Telle est l'observation faite par des pharmaciens varois exerçant à proximité de salles de sport qui viennent de lancer l'alerte dans la presse régionale (« Var Matin », « Nice Matin »).
Étonnés par les demandes de certains patients, les officinaux ont découverts que de nombreux médicaments étaient détournés pour pallier les effets secondaires des anabolisants. Et de citer quelques exemples : « pour limiter la gynécomastie induite par la prise d'anabolisants, certaines personnes prennent des médicaments inhibiteurs de l'aromatase comme le tamoxifène, utilisé dans le traitement du cancer du sein. Ou encore, pour éviter la perte des cheveux, ils recourent parfois, pendant de longues périodes, à du finastéride, habituellement indiqué dans l'hypertrophie bénigne de la prostate », rapportent-ils au quotidien « Var Matin ».
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