Les coordinateurs de l’étude Paris Mémoire Vive (Paris MEM) appellent les personnes touchées par les attentats qui ont frappé la France en 2015 et 2016 à tester un traitement de l'état post-traumatique utilisant le propranolol.
Victimes, proches de victimes, mais aussi professionnels de santé et de sécurité chargés de la prise en charge des personnes sur les lieux concernés sont invités à participer à l'étude Paris Mémoire Vive (Paris MEM). Pilotée par le Pr Bruno Millet, psychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, et le Pr Alain Brunet, spécialiste du traumatisme à l’université McGill de Montréal, et soutenue à hauteur de 600 000 euros par le fonds MSDAVENIR, l’étude vise à évaluer, pendant deux ans, l’efficacité d’un traitement spécifique de l’état de stress post-traumatique dit « par blocage de la reconsolidation des souvenirs ». Ce traitement associe le propranolol et une technique psychothérapique. « Le groupe de recherche dirigé par Alain Brunet est parmi les premiers à avoir utilisé le propranolol pour prévenir le développement de l’état de stress post-traumatique (ESPT), expliquent les auteurs de l’étude. Les résultats d’un premier essai clinique randomisé en double aveugle, présentés lors du dernier congrès américain de psychiatrie biologique, montrent que la réactivation du souvenir traumatique diminue sous l’influence du propranolol. »
Pour participer à l’étude, les personnes doivent contacter l’équipe de recherche au 01 42 16 15 35.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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