L’ANSM rappelle les recommandations de suivi cardio-métabolique des patients sous antipsychotiques. Les résultats d'une récente enquête mettent en effet en évidence un respect insuffisant de la surveillance biologique associée à ces traitements.
Les résultats de l'enquête menée par le Dr Marine Le Pierres pour sa thèse de psychiatrie (soutenue le 11 octobre dernier) en témoignent : la surveillance biologique des patients sous antipsychotiques est insuffisante. Or on le sait, ces traitements peuvent être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle ainsi l'importance d'un suivi cardio-métabolique régulier.
Avant le traitement, il est recommandé de rechercher les facteurs de risque du patient, de pratiquer des bilans cliniques et biologiques et d'informer les patients et leur entourage de la nécessité de consulter rapidement, en cas de survenue de symptômes évocateurs d’un diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids). Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique. Enfin, en cas d’anomalies détectées pendant le traitement, il est recommandé de rappeler aux patients les règles hygiéno-diététiques.
Ce suivi concerne les antipsychotiques de 1re et de 2e génération.
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