La Commission européenne vient de délivrer une autorisation de mise sur le marché (AMM) à Praluent (alirocumab, laboratoires Sanofi et Regeneron) dans le traitement de l’hypercholestérolémie primaire ou de la dyslipidémie mixte, en association avec un régime alimentaire. Il peut être utilisé seul ou en complément des statines. En France, Praluent pourra être commercialisé après évaluation du médicament par les autorités sanitaires et accord sur son prix de remboursement.
Comme le Repatha (evolocumab, Amgen) qui a obtenu son AMM européenne en juillet dernier, Praluent appartient à une nouvelle classe thérapeutique baptisée « anti-PCSK9 ». Ces médicaments bloquent l’action de l’enzyme PCSK9 qui affecte la capacité du foie à assimiler le cholestérol. Par cette inhibition, ils augmentent la quantité de cholestérol entrant dans le foie et diminuent donc le taux de LDL-cholestérol dans le sang. Contrairement aux statines qui s’administrent par voie orale, les anti PCSK9 sont injectables, à raison de deux fois par mois, ce qui pourrait représenter un frein pour les patients. Praluent sera disponible en stylo prérempli pour auto-administration une fois toutes les deux semaines. Deux doses sont disponibles : 75 mg et 150 mg, dans un volume injecté de 1 ml.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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