Leur prescription assure une bonne hygiène buccale quotidienne et, dans un but thérapeutique, de combattre une infection, des lésions aphteuses ou une inflammation des gencives.
Sont distingués :
- les bains de bouche antiseptiques dont les principes actifs sont la chlorhexidine, l’hexétidine, la povidone iodée, le cétylpyridinium… associés ou non à des antalgiques (chlorbutanol, salicylate de choline), à l’éthanol ou huiles essentielles (cinéole, eugénol, menthol, thymol). Leur durée d’utilisation doit être courte, entre 7 à 15 jours, afin de respecter le microbiote buccal. Ceux ayant un spectre plus ciblé, comme l’association fluorures d’étain/fluorures d’amine ou les bains de bouche à base d’huiles essentielles, peuvent être employés au long cours.
- les bains de bouche anti-inflammatoires (à base d’énoxolone) destinés à soulager les gingivites et les saignements.
- les bains de bouche fluorés, indiqués pour réduire la plaque dentaire et le risque de caries.
- les bains de bouche luttant contre la mauvaise haleine comprenant des antiseptiques et des agents tels que des huiles essentielles ou le lactate de zinc, neutralisant les composés soufrés volatiles ou les enzymes qui les produisent.
- les bains de bouche à base d’acide hyaluronique favorisant la cicatrisation des lésions buccales et à l’origine d’un effet barrière diminuant les douleurs.
Chaque bain de bouche est effectué après le brossage des dents, en gargarisme et sans rincer. Penser à rappeler, lors de la délivrance aux patients, si la solution doit être diluée ou non.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques