EN 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement et travail (ANSES) a enregistré 2 836 cas d’effets indésirables chez les animaux. Parmi ces cas, 43 % ont été jugés « graves », c’est-à-dire susceptibles de provoquer des symptômes permanents ou prolongés, provoquant soit une anomalie ou malformation congénitale, soit un handicap ou une incapacité importante chez l’animal traité, pouvant engager son pronostic vital ou conduire à son décès. La majorité des déclarations reçues vient des vétérinaires, de l’ordre de 90 %. Les propriétaires d’animaux et les éleveurs déclarent près de 9 % des cas. Les pharmaciens en notifient seulement 0,23 %.
Les animaux domestiques sont les premiers concernés par ces déclarations : 81 % portent en effet sur des cas relevés chez les chiens ou les chats, contre 11 % pour les bovins et moins de 3 % pour les autres espèces (chevaux et porcs : 2 % ; volailles, caprins, ovins : 1 %). Chez les animaux domestiques, les antiparasitaires représentent la classe thérapeutique la plus couramment signalée, avec 36 % des déclarations chez les chiens et 43 % chez les chats. Quant aux bovins, ce sont les vaccins qui provoquent le plus de cas d’effets indésirables, de l’ordre de 33 %. Suite à ces signalements, l’AMM du vaccin Hiprabovis pneumos, destiné aux bovins, a été suspendue en avril 2011, ce qui a entraîné une suspension au niveau européen. Enfin, l’ANSES rappelle aux propriétaires d’animaux domestiques que la perméthrine, un antiparasitaire pour les chiens, ne doit en aucun cas être utilisée chez les chats, car des accidents continuent à survenir, malgré les mises en gardes figurant depuis 2007 sur les notices et l’étiquetage des produits.
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