Le budget de la Sécu monopolise cette rentrée parlementaire. Comme chaque année, le médicament devra payer un lourd tribut, via des baisses de prix de l’ordre d’un million d’euros. Et comme chaque PLFSS, la version pour 2023 recèle un article qui fâche la profession : l’article 30, qui prévoit la possibilité d’instaurer des appels d’offres sur les médicaments, notamment sur les génériques, met en émoi toute la chaîne pharmaceutique. Car au-delà des conséquences financières désastreuses pour l’officine, cette disposition aurait des retombées sur l’organisation même de l’approvisionnement et l’observance des patients. Pire, à l’heure où les ruptures n’ont jamais été aussi nombreuses un tel dispositif pourrait rapidement déboucher sur une impasse thérapeutique pour les patients concernés. Ces multiples éventualités ont suscité une levée de boucliers immédiate dans l’écosystème pharmaceutique. Pétitions, menaces de grève et amendement auront finalement eu raison de la volonté du gouvernement.
Octobre
Une catastrophe évitée de peu
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Publié le 05/01/2023
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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