Allaite-Lib est un système visant à promouvoir et faciliter l’allaitement en proposant des espaces allaitement en pharmacie. Il a été créé par l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Pharmaciens Île-de-France (IDF) en association avec l’hôpital Necker-Enfants malades.
L'URPS Pharmaciens d'Île-de-France lance Allaite-Lib, un système visant à faciliter l'accès à l'allaitement maternel, en mettant à disposition des mamans un espace dédié à l'allaitement en pharmacie. En effet, « il peut être difficile pour une femme d'allaiter son enfant, en particulier au sein de l'espace public. Avec Allaite-Lib, les pharmaciens mettront à disposition des mères des espaces de confidentialité pour allaiter leur bébé en toute sérénité. Le fort maillage territorial des pharmacies et leur relative facilité d'accès les rendent idéales pour cette mission », explique Renaud Nadjahi, président de l’URPS Pharmaciens Île-de-France.
L'initiative devrait être lancée courant 2023. Elle se fera sous le signe de l'interprofessionalité, puisqu'elle inclut également les URPS IDF des sages-femmes, kinés, chirurgiens-dentistes, orthophonistes, et peut-être bientôt des médecins.
Les pharmacies intéressées peuvent contacter l'URPS Pharmaciens IDF. Pour pouvoir proposer le dispositif, elles devront avoir l'espace nécessaire pour accueillir les femmes. Les pharmaciens suivront ensuite une formation d'une journée. Encore en cours d'élaboration, cette dernière leur donnera les clés pour accompagner les mères et pouvoir les renseigner sur l'allaitement (méthodologie, bienfaits, conséquences…). Les pharmacies rejoignant le dispositif recevront un label attribué de façon renouvelable. Le but est de donner toutes les garanties pour que les mamans soient plus enclines à adopter l'allaitement.
Si Allaite-Lib ne concerne pour l'instant que les pharmacies d'Île-de-France, il n'est pas exclu de l'étendre au reste du pays, si le succès est au rendez-vous. « Il y a à peu près 3 600 pharmacies en Île-de-France. Si 10 ou 15 % de ces dernières nous rejoignent, nous serons déjà très contents ! », avance Renaud Nadjahi, confiant en la capacité des pharmaciens à s'approprier de nouvelles tâches. Il envisage même de porter ensuite le projet auprès de la CNAM en vue d'obtenir une rémunération pour cette nouvelle mission.
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