La fin du contact tracing en vigueur depuis le 1er février 2023 a des conséquences directes en pharmacie. En effet, plus aucune prise en charge n’est accordée aux personnes contacts.
En pratique, la fin du téléservice Contact Covid (contact tracing) de l’assurance-maladie met fin à la prise en charge, pour les personnes contacts, des tests antigéniques, de la délivrance de 30 masques à titre gratuit et de la délivrance d’1 autotest à titre gratuit.
Toutefois, « à ce jour, l’arrêté du 1er juin 2021 n’ayant pas été modifié, il reste possible de délivrer des autotests à certaines personnes contacts sur la base de justificatifs autres que la notification de l’assurance-maladie. Par exemple, un courrier de l’Éducation nationale ou attestation sur l’honneur pour les élèves », précise la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
De plus, la prise en charge continue de s’appliquer pour les autres catégories de personnes listées dans l’arrêté du 1er juin 2021, notamment pour les personnes vaccinées mais également pour les mineurs, les personnes ayant une contre-indication à la vaccination, etc. « Le ministère de la Santé nous a toutefois informés que cet arrêté devra être modifié très prochainement et que la notion de cas contact est amenée à disparaître complètement », dévoile la FSPF.
Autre annonce du gouvernement applicable depuis le 1er février : l’usage de SI-DEP pour générer une attestation de résultat de test est conditionné au recueil préalable du consentement du patient. Dans SI-DEP, le pharmacien devra donc cocher une case indiquant que le patient a donné son consentement oral. Dans ce cas, le résultat du test sera généré dans une attestation, utile notamment pour voyager. Le patient peut revenir sur son consentement à tout moment et il faudra décocher la case dans SI-DEP. En l’absence de demande de consentement ou en l’absence de consentement, le pharmacien doit toujours renseigner SI-DEP (en veillant à ne pas cocher la case « consentement ») mais les données seront pseudonymisées (à des fins statistiques/épidémiologiques) et aucune attestation ne sera générée. Dans ce cas, le patient ne peut plus changer d’avis et donner finalement son consentement. La FSPF ajoute que « pour les personnes pour lesquelles les tests antigéniques restent remboursés, l’absence de consentement ne fait pas obstacle à la prise en charge. Vous continuez de facturer à l’assurance-maladie, dans les conditions habituelles ».
Par ailleurs, c’est aussi la fin de l’ouverture exceptionnelle le dimanche pour la vaccination et le dépistage Covid, qui courait jusqu'au 31 janvier 2023. N’ayant pas été prolongée, cette mesure a donc pris fin au 1er février 2023.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires