C’est une belle histoire que nous relate le journal « Le Parisien ». Une histoire qui se termine bien mais qui aurait pu connaître un dénouement bien plus tragique. Le 29 mars, Alexandre, militaire de 25 ans de la force Sentinelle, patrouille dans le XIXe arrondissement de Paris. Le jeune soldat est alors victime d’un malaise. L’un de ses collègues se précipite alors dans l’officine la plus proche, celle d’Adam Haddad, sur l’avenue Jean-Jaurès. L’officinal vient tout de suite en aide au militaire et constate la gravité de la situation. « Il était sur le trottoir d’en face, juste de l’autre côté du boulevard, raconte le pharmacien au « Quotidien ». Mon petit frère est asthmatique et j’ai tout de suite compris ce qui lui arrivait. C’est impressionnant à voir, c’est une urgence vitale. Malgré tout, je n’ai pas ressenti de stress car je savais exactement ce que je devais faire. » Adam Haddad constate rapidement que le militaire est victime d’un choc anaphylactique et se trouve en détresse respiratoire. Il a alors le bon réflexe. Il injecte un shot d’adrénaline au militaire, qui reprend rapidement connaissance.
Le militaire est aujourd’hui hors de danger et ne souffre d’aucune séquelle. Adam Haddad a depuis reçu la visite de ses supérieurs et a reçu plusieurs appels de remerciement, notamment du principal intéressé. « J’ai pu discuter au téléphone avec le soldat que j’ai secouru. Son père m’a également contacté pour me remercier. J’ai juste fait mon métier, commente-t-il avec humilité. L’important c’est que tout se soit bien terminé. »
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