Un petit garçon de dix-huit mois est mort mercredi dernier des suites de la rougeole dans la capitale allemande où une épidémie sans précédent sévit depuis 2001 (lequotidiendupharmacien.fr du 6 février 2015). Par ailleurs, un adolescent souffre de graves séquelles de cette maladie qui a déjà contaminé plus de 600 personnes à Berlin depuis le mois d’octobre, plus que sur l’ensemble du territoire national pour toute l’année 2014.
Ce cas tragique, auquel s’attendaient les autorités de santé devant l’ampleur de l’épidémie, a relancé la question de la vaccination obligatoire, alors qu’elle n’est pas exigée pour l’admission en crèche et à l’école. Les autorités de santé rappellent que le taux de mortalité est de 2 pour 1 000. Le risque d’encéphalite est de 1 pour 1 000 et mortel dans 30 % des cas. Cette mise en garde suffira-t-elle à convaincre une population réfractaire à la vaccination de manière générale ? Selon l’Institut Robert Koch, la population n’est en effet couverte qu’à 38,1 % contre la rougeole. Seulement 77,2 % des hommes entre 18 et 29 ans sont vaccinés. Ce taux tombe à 22,8 % pour les 40-49 ans.
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