PRÉFECTURE de Haute-Garonne (31) et de la région Midi-Pyrénées, l’aire urbaine de Toulouse compte 1 232 000 habitants. C’est un pôle majeur européen pour la construction aéronautique et spatiale. Son pôle universitaire et scientifique, le 4e de France, compte 93 000 étudiants et 11 000 chercheurs. En matière de santé, le CHU de Toulouse regroupe 150 établissements et 3 500 médecins. Toulouse reste en attente d’une liaison TGV avec Paris. Sur le plan administratif, la ville a été subdivisée en 6 secteurs.
Toulouse compte 173 pharmacies, soit 1 officine pour 2 545 habitants, soit un niveau d’équipement sensiblement supérieur à la moyenne nationale. Ces officines bénéficient d’un potentiel médicament total de 225 millions d’euros, soit en moyenne 1,3 million d’euros par phamacie.
L’étude ci-dessous concerne le tiers nord de la ville, soit 45 quartiers-iris.
Niveau de demande médicament et nombre de pharmacies par quartier-iris.
La première carte en dégradé de bleu montre les disparités du niveau de demande en médicament par habitant, d’un iris à l’autre, variant entre iris extrêmes dans une proportion de 1 à 11, un écart considérable, dû principalement au niveau faible de pouvoir d’achat de certains quartiers-iris (1/4 du niveau national), et à la relative jeunesse de leur population.
La carte indique également le nombre de pharmacies selon les iris, par une croix verte de surface proportionnelle.
Potentiel de chiffre d’affaires par officine et part de parapharmacie par iris INSEE.
La deuxième carte en dégradé rouge montre la part potentielle de parapharmacie relevant de chaque iris (base nationale 17 % OTC et para).
On rappelle que ce poids est calculé sur la base d’une offre moyenne nationale, et en fonction du profil de la population de chaque iris. Ce poids théorique peut s’écarter sensiblement du poids observé pour chaque officine, compte tenu de sa politique d’offre produit et de sa taille.
Le chiffre en bleu indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament moyen des pharmacies de chaque iris, en se basant sur la population résidente.
Les 66 pharmacies du nord de la ville se partagent un potentiel médicament de 75 millions d’euros, soit en moyenne 1,14 million d’euros par officine, ce qui est particulièrement faible par rapport à la moyenne nationale.
Densité d’officine face au potentiel de demande.
Le graphique en nuage de points situe chaque quartier-iris en ce qui concerne d’une part son potentiel médicament, exprimé en Équivalent Français Moyen (EFM) en abscisse, et l’effectif d’officines en ordonnée.
Il apparaît que :
- Seulement 11 quartiers-iris sont dépourvus de pharmacie (tout en bas du graphique), soit un quart des quartiers-iris du nord de la ville - au lieu d’un tiers en général. Parmi eux, 4 quartiers-iris comptent chacun plus de 2 800 équivalents Français Moyens (EFM). Un de ces quartiers-iris compte plus de 3 300 EFM.
- À l’inverse, le quartier-iris Saint-Rome compte 6 officines pour 3 411 Équivalents Français Moyens (EFM), soit une officine pour 569 EFM.
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L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Toulouse rive gauche. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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