L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) assure que le ministère de la Santé a avalisé sa proposition d'aménagement du dispositif de la sérialisation à l’officine. Les boîtes pourraient donc être décommissionnées dès leur arrivée dans le back-office, et non au comptoir comme initialement prévu.
C’est une affaire entendue, selon Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens (USPO), qui se félicite que le ministère de la Santé ait retenu la solution proposée par son organisation. En clair, les boîtes de médicaments ne seront pas décommissionnées au cas par cas au comptoir face au client, mais bien comme l'a suggéré l’USPO dès leur livraison à l’officine, au niveau du back-office.
Cette solution que Gilles Bonnefond qualifie de moins onéreuse et moins chronophage pour le pharmacien que le dispositif initialement prévu par la directive européenne, présente d’autres avantages. Ainsi, un conditionnement dont le Datamatrix est défectueux ou encore un médicament contrefait sera immédiatement repéré et pourra être instantanément retourné au grossiste-répartiteur. De même, comme l’avait déjà souligné Gilles Bonnefond, le pharmacien ne se trouvera pas confronté à une situation embarrassante face au client, en cas de médicament contrefait ou supposé comme tel par le système.
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