À compter du 1er mars 2024, les cabinets de radiologie pourront commander l'ensemble des produits de contraste nécessaires à leurs actes auprès des laboratoires. Pour ne pas se retrouver avec des produits invendables après cette date, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) appelle les officinaux à prendre les mesures adéquates.
Mesure inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, puis confirmé dans celui pour 2024, la possibilité offerte aux cabinets de radiologie d'acheter directement les produits de contraste aux laboratoires pharmaceutiques a connu quelques retards dans sa mise en application. Suite à une décision de la direction de la Sécurité sociale (DSS), les produits de contraste destinés aux IRM, qui devaient être achetés directement par les cabinets de radiologie à partir du 1er juillet, sont toujours délivrés par les pharmaciens aujourd'hui. Ils ne le seront plus à partir du 1er mars 2024. « À cette date, l’ensemble des produits (de contraste) sera radié de la liste des produits remboursables par l’assurance-maladie », rappelle l'USPO.
Un changement que les pharmaciens sont incités à anticiper depuis plusieurs mois. Le syndicat rappelle une nouvelle fois la conduite à tenir pour éviter de fâcheux désagréments après le 1er mars : « L’USPO recommande aux pharmaciens, dans la mesure du possible, de commander ces produits au fil de l’eau afin de ne pas se retrouver avec des produits invendables par la suite », insiste le syndicat, qui n'a toujours pas digéré l'adoption de ces nouvelles règles. « Nous avons rappelé à la direction de la Sécurité sociale notre opposition à cette mesure qui ouvre une brèche dans le monopole pharmaceutique », tient à faire savoir l'USPO, même si un retour en arrière semble difficilement imaginable aujourd'hui.
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