Alerté par le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) sur des inexactitudes parues sur le nombre de pharmacies, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) révise ses chiffres.
En décembre 2014, dans une étude intitulée « Les pharmacies depuis 2000, mutations d’un secteur très réglementé », l’INSEE avait annoncé un nombre de 24 000 officines pour l’année 2012. Le CNOP avait alors immédiatement corrigé les statisticiens en affirmant formellement que la profession ne comptait à cette date que 21 939 pharmacies en métropole et 628 en Outre-Mer, soit au total 22 567 officiness. « Les 1 233 pharmacies supplémentaires que décompte l’INSEE seraient-elles tenues par des titulaires tous aussi fantômes ? » s’interrogeait l’instance ordinale soucieuse que ces données utilisées en politique de santé publique ne portent pas préjudice à la profession.
L’INSEE fait aujourd’hui amende honorable. Ou presque. En préambule, il signale que la publication disponible sur Internet « a été légèrement révisée en avril 2015 pour mieux préciser le mode de décompte retenu dans l’étude ». Il se justifie en expliquant que « le nombre de pharmacies n’est pas mesuré à une date donnée mais en moyenne sur l’année ». Les phrases modifiées suite à l’intervention du CNOP sont signalées d’un astérisque. Soit au total 13 errata dans ce document de quatre pages.
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