Alors qu’hier soir le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’a pas exclu une prolongation du passe sanitaire au-delà du 15 novembre si nécessaire, Michel-Edouard Leclerc a demandé ce matin « la fin du passe sanitaire dans les grands centres commerciaux » où il est imposé depuis le 16 août dans les départements au taux d’incidence supérieur à 200/100 000 habitants par semaine.
Selon Michel-Edouard Leclerc (MEL), le passe sanitaire dans les grands centres commerciaux « ne joue pas son rôle (…) de pédagogie ». Au micro de RMC/BFMTV, il s’oppose aux demi-mesures difficiles à comprendre pour le consommateur et demande « soit la suppression, soit la généralisation » du passe sanitaire à tous les commerces sans distinction. Rappelons que mardi 24 août, le tribunal administratif de Versailles a suspendu un arrêté du préfet des Yvelines rendant obligatoire le passe sanitaire dans les centres commerciaux, au motif qu’il empêchait l’accès aux biens de première nécessité aux personnes n’en disposant pas. Des requêtes en référé sont en cours dans d’autres départements.
Sans s’exprimer sur le cas particulier des grands centres commerciaux, Olivier Véran a indiqué hier que le passe sanitaire, prévu dans la loi pour durer jusqu’au 15 novembre, pourrait être prolongé « si le Covid ne disparaissait pas de nos vies » d’ici là. Ce qui nécessiterait un nouveau texte de loi débattu au Parlement. Selon le ministre de la Santé, « les dernières réticences sont en train de tomber face au succès du passe sanitaire » qui a contribué, avec un « système de tests efficace et la vaccination massive des Français », à éviter un confinement estival « malgré une vague de variant très contagieux ». Il estime que l’objectif de 50 millions de primo-vaccinés sera atteint début septembre et compte « aller au-delà » puisque 57 millions de Français sont éligibles. Sa priorité : atteindre les 2 millions de Français âgés ou malades qui n’ont pas encore été vaccinés. Le ministre a par ailleurs comparé la situation de la métropole avec celle, critique, des Antilles et de la Polynésie française, preuve malheureuse que « le doute sur la vaccination tue ».
Avec l'AFP.
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