Les syndicats d'officinaux et la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile ont signé un nouvel accord-cadre pour un partenariat constructif entre pharmaciens et structures d’hospitalisation à domicile.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD), ont signé un nouvel accord-cadre le 24 mai 2018, qui vient remplacer celui conclu en 2009. Ce nouvel accord tient compte des nombreuses évolutions intervenues depuis 2009 dans la pratique officinale comme dans le champ de l’hospitalisation à domicile (HAD). « Sur les dix dernières années, l’activité d’HAD a beaucoup évolué en volume et en nature. L’amélioration du circuit du médicament est une exigence croissante pour les établissements de santé, et cette démarche nécessite la coopération de tous les professionnels », déclare, dans un communiqué, Élisabeth Hubert, présidente de la FNEHAD.
En pratique, l’accord présente une convention type entre pharmacien titulaire d’officine et établissement d’HAD qui précise les obligations des différentes parties. « Cette convention sera diffusée à l'ensemble des adhérents respectifs des signataires », précise le document.
Par ailleurs, cet accord prévoit que des expérimentations en région et des études médico-économiques puissent être menées pour valoriser la préparation des doses à administrer (PDA), et la dispensation à domicile par le pharmacien d’officine. De plus, une étude sera menée sur la dématérialisation de la facturation entre les établissements d'HAD et les officinaux, pour simplifier et sécuriser ce système.
« Dans le cadre de l’évolution du métier de pharmacien d’officine, l’accompagnement des patients, le bon usage, le renforcement de l’observance et la lutte contre l’iatrogénie sont des priorités bien identifiées par les pouvoirs publics, indiquent Gilles Bonnefond, président de l’USPO et Philippe Gaertner, président de la FSPF. Les patients en HAD, particulièrement fragiles, doivent pouvoir bénéficier de cet accompagnement par les pharmaciens d’officine. »
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