Pour contrer le regain épidémique qui sévit dans un pays où le Covid a déjà fait plus de 650 000 morts, le gouvernement américain a décidé d’imposer la vaccination aux deux tiers des travailleurs, dont l’ensemble des fonctionnaires d'État.
C’est une réponse forte à « la minorité d’Américains qui empêche de tourner la page du Covid ». Face à un variant Delta qui continue de se propager à travers le pays et surtout face à 80 millions d’Américains, soit 25 % de la population, qui refusent de se faire vacciner, Joe Biden, le président américain, a décidé de recourir à la méthode forte. L’obligation vaccinale va être appliquée aux deux tiers des travailleurs américains.
Un décret de la Maison Blanche prévoit ainsi d’obliger les fonctionnaires de l'exécutif à se faire vacciner, sans possibilité de recourir à des tests réguliers, sous peine de sanctions disciplinaires. Cette mesure touche également les salariés des sous-traitants d'agences fédérales, les personnels des maisons de retraite recevant des subventions fédérales, soit 17 millions de personnes, ainsi que les écoles placées sous le contrôle fédéral (écoles militaires ou tribales).
Dans le secteur privé, la vaccination - ou à défaut un test de dépistage hebdomadaire - sera imposée dans les entreprises de plus de 100 salariés, soit 80 millions de personnes. Cette décision de Joe Biden implique par conséquent 100 millions d’Américains, soit les deux tiers des travailleurs.
Parallèlement à cette stratégie, le district scolaire de Los Angeles, au deuxième rang des instances scolaires américaines, a décidé d’imposer la vaccination aux 220 000 élèves âgés de 12 ans et plus, inscrits dans les établissements publics. Ils devront avoir reçu une première dose de vaccin d'ici au 21 novembre, et la seconde le 19 décembre au plus tard. Cette obligation concerne déjà les enseignants et employés.
Avec l'AFP.
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