Les épidémies de grippe et de Covid ont continué à ralentir ces derniers jours dans toute la France. En parallèle, les hospitalisations pour bronchiolite sont également en diminution.
Lors de la première semaine de l'année civile, une « diminution de l'ensemble des indicateurs de la grippe (a été observé) dans toutes les classes d'âge », note Santé publique France dans son dernier bilan hebdomadaire. Une amélioration sur le front de la grippe qui se traduit dans les hôpitaux avec une forte diminution du « nombre de passages aux urgences et d'hospitalisation », entre le 2 et le 8 janvier. L'épidémie de grippe, particulièrement précoce cette année, pourrait toutefois connaître un rebond dans les prochaines semaines. Santé publique France rappelle notamment l'exemple de la saison 2017-2018 « où l'épidémie s’était avérée précoce et exceptionnellement longue ». Bien qu'en net reflux, la circulation des virus grippaux reste encore active ces derniers jours. Depuis le début de la surveillance, début octobre 2022, 776 personnes sont mortes en France avec une mention de grippe comme affection morbide ayant directement provoqué ou contribué au décès. Parmi elles, 99 étaient âgées de moins de 64 ans.
De son côté, l'épidémie de bronchiolite se poursuit en France métropolitaine ainsi qu'en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à Mayotte. Néanmoins, une « diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passages aux urgences » pour cause de bronchiolite est observée, et ce pour la cinquième semaine consécutive. Deux régions métropolitaines, l'Île-de-France et la Normandie, sont désormais passées en phase post-épidémique.
Enfin, les dernières données montrent des signaux positifs concernant l'épidémie de Covid-19. Lors de la dernière semaine de décembre, le ralentissement de la circulation du SARS-Cov-2 s'est accentué sur le territoire national. Le dernier bilan de Santé publique France sur le Covid, daté du 5 janvier, précise cependant que « le taux d’incidence a fortement diminué dans toutes les classes d’âge dans un contexte de baisse importante du taux de dépistage, en particulier chez les moins de 60 ans ». Un nombre de tests moins important qui s'explique notamment par la grève des biologistes, qui ont ponctuellement stoppé la transmission des données à Si-DEP pour protester contre les mesures d'économies imposées à leur secteur dans le cadre du dernier PLFSS. Un mouvement de contestation qui a pris fin mercredi 11 janvier après la conclusion d'un accord entre les représentants des biologistes et l'assurance-maladie.
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