- « Se faire vacciner contre la grippe quand on est professionnel de santé est une obligation professionnelle morale, et d’autant plus quand on est au contact de personnes à risque de complications ».
- « On peut ajouter qu’un soignant contraint de ne pas travailler pendant une semaine du fait d’une grippe, alors même que l’épidémie bat son plein, n’est pas une bonne chose ».
- « Et qu’un professionnel de santé peut être lui-même à risque de complications graves du fait d’une infection grippale ».
- « Il faut aussi considérer qu’un arrêt de travail d’un membre de l’équipe officinale dû à la grippe va ipso facto entraîner un surcroît de charge de travail pour les autres ».
- « Il ne fait pas de doute que la capacité de convaincre du bien fondé de la vaccination antigrippale pour un professionnel de santé soit étroitement liée au fait d’être convaincu pour lui-même… et donc vacciné ! Le pharmacien doit donc donner l’exemple aux membres de son équipe ».
- « Se faire vacciner contre la grippe permet de protéger son proche entourage, notamment les jeunes enfants qui ne sont pas vaccinés, ou ses vieux parents qui, bien que vaccinés, risquent de bénéficier d’une immunisation moins efficace ».
- « Enfin, il faut avoir conscience que la grippe, bien que très souvent bénigne, peut avoir néanmoins parfois une évolution grave, voire dramatique, même chez les adultes en bonne santé. Il s’agit du syndrome d’Apollinaire, ou infection respiratoire aiguë sévère, conséquence d’un effondrement brutal du système immunitaire, survenant vers le 4e- 5e jour de l’infection grippale, lié à une hyperconsommation de certaines cytokines clés ».
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