Selon les autorités sanitaires, 10 départements français sont en vigilance orange canicule depuis le début de l'épisode le 9 juillet. Une augmentation des recours aux soins d'urgence toutes causes a aussi été observée.
Lors du point national du système d'alerte canicule et santé du 18 juillet, Santé publique France (SPF) mentionne que, depuis le 9 juillet, 10 départements dans 3 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur) sont en alerte canicule orange : Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Pyrénées-Orientales, Bouches-du-Rhône, Gard et Hérault.
Dans ces départements, le nombre de passages aux urgences pour l’indicateur iCanicule (hyperthermies, déshydrations et hyponatrémies) est parti de 30 à 40 passages quotidiens début juillet avant d'atteindre un pic de 97 passages le 11 juillet. Depuis, le nombre de passages aux urgences est en diminution (60 passages le 16 juillet), sans revenir au niveau constaté avant l’épisode de canicule. Des passages qui ont augmenté pour les personnes âgées de plus de 15 ans, et particulièrement pour les personnes de plus de 75 ans.
Le nombre d’hospitalisations postérieurs à ces passage aux urgences a augmenté à partir du 7 juillet pour atteindre un pic de 56 hospitalisations le 11 juillet, avant de diminuer (30 passages le 16 juillet) sans pour autant revenir au niveau pré-canicule (20 à 30 hospitalisations quotidiennes).
Les autorités sanitaires rappellent que l'exposition à la chaleur peuvent provoquer des atteintes cardiovasculaires, respiratoires, rénales, psychiatriques (avec un effet pouvant perdurer dans les 3 à 10 jours suivant l’exposition), conduisant parfois au décès. Elles recommandent d'éviter de sortir aux heures les plus chaudes, de maintenir le logement frais dans la mesure du possible, ou de passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée...), de s'hydrater régulièrement, de ne pas boire d'alcool et d'éviter les efforts physiques.
Attention aussi à certains médicaments qui peuvent présenter un risque en cas de forte chaleur. Par exemple ceux susceptibles d'aggraver une déshydratation en augmentant les pertes d'eau au niveau du rein, comme les diurétiques.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires