Le virus de la politique les a gagnés alors qu'ils étaient au comptoir. Mais, pour la plupart, ils n'ont pas quitté ce dernier pour autant, partageant leur vie entre l'officine et l'hémicycle. Une vie rythmée par les horaires des TGV, des séances plénières, des commissions, mais aussi parfois des gardes à la pharmacie.
Car pour ces députés engagements politique et professionnel vont souvent de pair tant ceux-ci rejoignent, à leurs dires, les mêmes préoccupations. Ces pharmaciens députés à l'écoute de leurs patients, sont également ancrés dans leur territoire, soucieux du bien-être de leur population. Ils détiennent des convictions politiques et tout particulièrement des visions pour un système de santé durement éprouvé au cours de ces deux dernières années. Forts de leur expérience au comptoir, ils défendent l'accès aux soins, proposent des solutions pour réduire les déserts médicaux, prônent la coopération pluri-professionnelle… Il n'est pas rare non plus que ces officinaux fassent entendre leur voix dans des combats de santé publique.
Qui mieux que ces pharmaciens députés peut incarner à la fois les questions de santé, d'éducation et d'économie auxquelles doivent s'atteler les parlementaires. Professionnels de santé et chef d'entreprise, ces élus de terrain connaissent en profondeur les réformes dont le pays a besoin. C'est donc sur eux que compteront les électeurs de leur circonscription les 12 et 19 juin. Et au-delà, c'est toute la profession qui attend qu'ils portent la voix des pharmaciens, encore – trop — peu représentés dans l'hémicycle.
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