Santé publique

Covid-19 : le retour du masque obligatoire n'est pas encore d'actualité

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Publié le 21/08/2023

Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, s'est exprimé sur l'augmentation du nombre de cas de Covid-19, observée ces derniers jours en France.

Selon le dernier bulletin de Santé publique France, « une augmentation du nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 » a été constatée entre le 7 et le 13 août. Sur cette même semaine, l'incidence du Covid-19 en France est en hausse de 60 % (12,3 cas confirmés en laboratoire pour 100 000 habitants) par rapport à la semaine précédente (7,7 confirmés en laboratoire pour 100 000 habitants).

Invité sur « France Inter » le 19 août, le ministre de la Santé a évoqué ce rebond épidémique, sans doute en partie dû à l'émergence de la version EG.5 du variant Omicron (aussi surnommée Eris). « Aujourd’hui les remontées sont localisées, l’augmentation des passages dans les services hospitaliers est mesurée », rassure Aurélien Rousseau. Comme en attestent les chiffres de Santé publique France, les données épidémiologiques actuelles concernant le Covid-19 sont en effet sans commune mesure avec ce que l'on a pu observer par le passé.

Néanmoins, le ministre de la Santé n'exclut pas le retour de certaines mesures, en cas de dégradation de la situation. Interrogé sur la possibilité de voir le masque redevenir obligatoire dans certains cas, Aurélien Rousseau n'a pas voulu fermer la porte à cette hypothèse. « On verra en fonction de la situation épidémique (...) La question est d’abord posée aux équipes soignantes dans les hôpitaux. Ce sont des mesures qui devront être banales : on portera le masque à l’hôpital, dans le métro quand on aura des symptômes, je l’espère lors des questions au gouvernement à l’Assemblée… », explique le ministre, à titre d'exemple. Aurélien Rousseau invite d'ores et déjà les Français à porter le masque en cas de symptômes ou s'ils sont en contact avec des personnes fragiles.

Le ministre a également précisé que plusieurs variants étaient actuellement « sous surveillance », que tout était en place pour « monter en puissance si nous avions une épidémie saisonnière » et qu'une campagne de vaccination destinée aux personnes fragiles était toujours prévue cet automne.


Source : lequotidiendupharmacien.fr