La menace de coupures de courant cet hiver « semble s'écarter », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. L'exécutif appelle néanmoins les « entreprises et les citoyens » à maintenir leurs efforts en termes de consommation d'électricité.
Tant redouté par les pharmaciens, comme par l'ensemble des Français, le risque de coupures de courant cet hiver s'éloigne au fil des semaines. Fin décembre, un premier signal très positif avait été envoyé par le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension (RTE), qui avait abaissé son niveau de tensions (d'élevé à moyen) pour le mois de janvier. C'est cette fois un membre du gouvernement qui a pris la parole et donné des nouvelles rassurantes. « Le risque de coupure cet hiver semble s'écarter, notamment du fait d'une reprise progressive du fonctionnement de nos centrales nucléaires, mais aussi en raison des conditions météorologiques (…) et de l'effort réalisé par l’État, les entreprises et l'ensemble des Français en matière de sobriété énergétique », a résumé Olivier Véran lors du compte rendu du Conseil des ministres, le 4 janvier.
Si le risque s'éloigne, c'est grâce aux températures particulièrement clémentes que connaît la France ces dernières semaines, mais aussi à la relance de nombreux réacteurs qui étaient à l'arrêt. Aujourd'hui, 42 réacteurs nucléaires (sur 56) sont actuellement en service. Une baisse de 9 % de la consommation totale d'électricité a été observée au cours des quatre derniers mois en France, autre facteur qui a contribué à repousser le risque de coupures volontaires ou inopinées.
Si la situation s'améliore, Olivier Véran incite néanmoins les Français à poursuivre leurs efforts et à continuer à limiter leur consommation d'électricité. « (Cela) ne doit pas nous éloigner de notre objectif qui est celui de la sobriété énergétique », a-t-il en effet ajouté. « Nous avons un objectif : réduire notre consommation, qui ne trouve pas sa seule opportunité dans la contraction ponctuelle de l'offre ou la hausse des prix. (...) Notre ambition est globale, elle est de long terme, elle n'est pas conjoncturelle puisqu'elle rejoint l'objectif de préserver notre planète et l'humanité », a expliqué Olivier Véran.
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