L’expérimentation des TROD et autotests nasaux de dépistage du Covid, dont le mode de prélèvement est moins invasif que les tests nasopharyngés, vient d’être lancée. Ces tests peuvent désormais être utilisés, mais uniquement dans le cadre de dépistage de masse chez les plus de 15 ans. Prochaine étape : leur déploiement en pharmacie.
Le gouvernement vient d’autoriser l’utilisation des TROD et des autotests de dépistage du Covid sur prélèvement nasal, mais uniquement lors d’opération de dépistage de masse chez les plus de 15 ans, selon un arrêté publié au « Journal officiel ». Ce texte de loi confirme donc le déploiement des tests nasaux, et notamment des autotests (qui étaient très attendus), dans le cadre d’une expérimentation, comme l’a annoncé la Direction générale de la Santé.
En pratique, « ces opérations de dépistage itératif à large échelle ciblant les plus de 15 ans peuvent être organisées par un établissement d’enseignement ou une agence régionale de santé. Elles font l’objet d’une déclaration préalable au représentant de l’État dans le département », précise l’arrêté. De plus, en cas de résultat positif d’un test antigénique nasal, le résultat doit être confirmé par un test RT-PCR.
En ce qui concerne les TROD, ils sont effectués par un médecin, un infirmier, un pharmacien, un masseur-kinésithérapeute, une sage-femme ou un chirurgien-dentiste, ou par un autre personnel autorisé sous la responsabilité de l’un de ces professionnels. Les dispositifs médicaux utilisés doivent satisfaire aux critères édictés par la Haute Autorité de santé et détenir le marquage CE.
En ce qui concerne les autotests, qui ne nécessitent pas l’intervention d’un professionnel de santé, ils doivent normalement être marqués CE. Toutefois, pour ceux qui n’ont pas achevé leur évaluation de conformité permettant le marquage CE, ils peuvent être mis sur le marché à titre dérogatoire s’ils satisfont aux critères édictés par la Haute Autorité de santé.
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