L’Allemagne est également confrontée au phénomène des déserts médicaux. Tandis que près d’un quart des 150 000 praticiens libéraux partira à la retraite dans les cinq prochaines années, les autorités sanitaires n’entendent pas compenser ces départs par une augmentation du numerus clausus. Facteur aggravant : comme en France, l’exercice libéral attire peu les jeunes diplômés et le nombre de médecins salariés est passé de 5 000 à 20 000 en vingt ans. Quoi qu’il en soit, le gouvernement allemand ne souhaite pas rester les bras croisés et, afin de mieux répartir les prescripteurs sur le territoire, envisage de racheter, pour les fermer, les cabinets des médecins installés dans des zones où la démographie médicale est forte, lorsqu’ils partent à la retraite, explique le quotidiendumedecin.fr. Une façon de rééquilibrer l’offre de soins au profit des zones sous-dotées. Un projet contesté par le président de l’Ordre des médecins d’outre-Rhin, le Dr Montgomery, qui fait remarquer que les praticiens « s’installent là où vivent les gens, pendant que les campagnes se vident parce que ce sont les écoles et les services publics qui partent ». Une situation à laquelle sont également confrontés les médecins et les pharmaciens français.
Allemagne : une solution pour faire reculer les déserts médicaux
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Publié le 21/05/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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