La commission mixte paritaire a validé hier un texte sur une proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux, initiée par la députée Stéphanie Rist. Ce texte qui sera soumis aux parlementaires pour vote dans les jours à venir signe quatre évolutions décisives dans les pratiques des pharmaciens et des préparateurs.
Ce texte de loi, à l’état de proposition, « introduit quatre avancées majeures dans l’exercice officinal », souligne Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). En premier lieu, les patients, à condition qu’ils soient atteints d’une maladie chronique, vont pouvoir obtenir le renouvellement de leur traitement auprès du pharmacien dans les trois mois après expiration de leur ordonnance. Ensuite, le texte entérine la création du DEUST de préparateurs, et avec elle l’universitarisation de ces études. Toujours au sujet des préparateurs, ceux-ci seront désormais autorisés dans le droit commun à administrer des vaccins dont la liste reste à définir par la Haute Autorité de santé (HAS). Enfin, le pharmacien sera autorisé à réaliser tous les TROD une fois que ceux-ci auront été avalisés par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Quatre étapes décisives qui comportent des avancées significatives pour le développement du parcours de soins en officine et que la FSPF promet de suivre avec attention jusqu’à la publication des textes réglementaires nécessaires à leur mise en œuvre.
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