Une grande pharmacie du centre de Lyon est accusée d'avoir continué à vendre des masques de protection après la parution du décret. Une infraction décelée à l'occasion de l'acte 69 des Gilets jaunes. Explications.
Depuis le mercredi 4 mars, date de parution au « Journal officiel », les pharmaciens ne peuvent plus vendre des masques au public, sauf en cas de prescription médicale. Raison pour laquelle, samedi dernier, l’acte 69 du mouvement des Gilets jaunes à Lyon a attiré l'attention des autorités de police. En effet, de nombreux manifestants portaient des masques censés protéger du coronavirus. Après une rapide enquête, les policiers sont remontés à leur fournisseur. Une pharmacie de la place de la République vendait effectivement ses masques FFP2 pour 6,99 euros. L'officine a reçu dès samedi soir, la visite de la police et d'inspecteurs de la brigade de répression des fraudes. Des masques ont été saisis. Les titulaires risquent une amende de plusieurs milliers d’euros. L’article L2215-1 du Code général des collectivités territoriales prévoit en effet que le refus d'exécuter les mesures prescrites par l'autorité requérante, en l'occurrence la réquisition des masques, constitue un délit puni de 6 mois d’emprisonnement et de 10 000 euros d’amende.
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