LES GROUPEMENTS Univers Pharmacie et Direct Labo, et les syndicats UNPF* et USPO** ne désarment pas. Ils comptent poursuivre le bras de fer qui les oppose depuis un an à Michel Édouard Leclerc après la diffusion par ce dernier d’un spot télé dans lequel le patron de magasins de grande distribution prétendait pouvoir vendre les produits de médication officinale 25 % moins cher dans ses parapharmacies. D’abord condamnés, les centres Leclerc avaient été relaxés en appel. Les deux groupements et les deux syndicats avaient alors déposé un recours qui vient d’aboutir. L’affaire sera ainsi directement examinée par la Cour de Cassation le 15 septembre prochain.
« La santé ne doit pas devenir un simple bien de consommation, et pour nous le jugement du tribunal de grande instance de Colmar du 21 avril 2008 doit être confirmé, à savoir que la SC GALEC représentant les centres E. Leclerc a eu une pratique déloyale à l’égard du consommateur, que cette publicité est simplement un acte de concurrence déloyale, sous la forme de dénigrement collectif de l’ensemble de la profession de pharmacien, et qu’il s’agit d’une publicité qui tend à induire en erreur le consommateur », explique le président d’Univers Pharmacie, Daniel Buchinger.
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