Un conseiller ordinal serait sous le coup d’une condamnation pénale. Même si l’affaire est totalement étrangère aux activités de l’Ordre, « la Conférence Bureau-Présidents, puis le Bureau du Conseil national, se sont réunis et ont demandé à l’intéressé de s’expliquer loyalement », indique l’instance dans un communiqué diffusé sur son site internet. Celui-ci aurait alors expliqué avoir interjeté appel de cette décision de première instance. Tout en rappelant que « la présomption d’innocence, en pareil cas, bénéficie toujours à la personne concernée », l’instance considère toutefois « qu’une condamnation pénale, quand bien même était-elle sans lien avec le fonctionnement normal et rigoureux de l’Ordre, et frappée d’appel, est de nature à nuire à l’image de l’Ordre national des pharmaciens et par là même à ses missions ». Par conséquent l’élu a été instamment invité à se mettre en retrait de ses fonctions jusqu’au prononcé d’une décision de justice définitive. Ce que le conseiller ordinal a refusé, invoquant quant à lui la présomption d’innocence et les règles gouvernant le fonctionnement de l’institution.
L’Ordre demande à un de ses élus de quitter ses fonctions
Publié le 08/12/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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