DANS SON COMBAT, Élisabeth Barichard a reçu de nombreux soutiens. Ses patients ont fait circuler une pétition, qui a recueilli plus de 4 500 signatures, avant de créer une association en septembre 2013. « L’association pour le maintien de la pharmacie Barichard d’Auchan-Saint-Cyr-sur-Loire a rassemblé 1 502 adhérents en deux mois », explique son président, Martial Martinay. Très touché par le combat d’Élisabeth Barichard, il s’interroge sur les motivations de ses confrères. « Comment peut-on en arriver à un tel acharnement ? » Pour lui, les patients sont pourtant suffisamment nombreux pour que toutes les officines y trouvent leur compte. « De plus, Mme Barichard exerce depuis trente ans et ses conseils sont très appréciés », déclare-t-il.
Le président du syndicat des pharmaciens d’Indre-et-Loire (FSPF), Nicolas Hay, approuve ces propos. « Élisabeth Barichard est un modèle de pharmacien. Elle fait partie d’un réseau de soins palliatifs, de cancérologie… Si on empêche ce genre de pharmacien d’exercer, c’est un vrai problème pour la profession ! » Il regrette la violence des attaques dont elle a fait l’objet. « Elle a reçu des courriers terribles. Elle a été harcelée », déplore-t-il. « Nous ne sommes pas montés en première ligne, car elle était la secrétaire du syndicat avant ses déboires et nous n’avons pas voulu être taxés de conflit d’intérêt. Cependant, nous l’avons soutenue, parmi plus de cent pharmaciens de l’agglomération de Tours, syndiqués ou non. »
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