À l’occasion de la journée mondiale du recyclage du 18 mars, le Laboratoire Abbott diffuse les dernières statistiques concernant la collecte des dispositifs Freestyle Libre par les quelque 400 000 utilisateurs français.
À raison d’un capteur Freestyle Libre tous les 14 jours, ce sont chaque année plus de 7 millions de ces dispositifs médicaux qui sont amenés à être recyclés par la filière dédiée. Les résultats d’une enquête menée par Abbott, présentés le 19 mars au congrès national de la Société francophone du diabète à Toulouse, font état d’un taux de 63 % « de capteurs triés majoritairement avec la filière EasyToCollect ». 66 % des patients (soit 75 % des personnes atteintes de diabète de type 1 et 58 % de celles souffrant de diabète de type 2), c’est-à-dire deux fois plus qu’en 2022, déclarent utiliser cette filière de collecte et de traitement spécifique aux capteurs FreeStyle Libre usagés. Agréé par l’État, ce process permet de recycler 98 % des métaux rares composant ces dispositifs médicaux. En revanche, 35 % des capteurs sont jetés à tort dans la boîte des DASRI et 32 % des patients déclarent conserver les lecteurs usagés (piles comprises) à domicile « dans l’attente d’une solution ».
Comme le conclut Abbott, « ces données font ressortir pour trois patients sur dix une mauvaise compréhension d’un dispositif de collecte et de tri qui reste complexe entre les multiples filières de recyclage qui coexistent : boîtes DASTRI jaunes et violettes, recyclage des notices et emballages, EasyToCollect ». Le laboratoire appelle à une communication concertée sur les pratiques de recyclage entre tous les acteurs du parcours des patients.
Le dispositif EasyToCollect, pour sa part, repose sur l’envoi d’une enveloppe pouvant contenir jusqu’à 26 capteurs usagés (soit l’équivalent d’une année d’utilisation). Cette enveloppe commandée au préalable soit sur le site d’Abbott, soit par téléphone auprès du service client, soit auprès de son pharmacien, devra être déposée dans une boîte aux lettres. Elle sera ensuite acheminée jusqu’au partenaire de traitement d’Abbott, TN Industrie, implanté à Quesnoy-sur-Deûle (Nord). À titre d’exemple, le cuivre peut ainsi être réutilisé pour la fabrication de câbles électriques, l’or et l’argent pour des semi-conducteurs, le nickel pour des batteries au lithium…
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